Un grand merci à tous les membres, passés et présents, de faire vivre le forum Pour l'occasion, un sujet a été ouvert pour vous permettre de vous exprimer juste ici.
Version 31
Une nouvelle version a été installée sur le forum, accompagnée de son lot de nouveautés. Vous pouvez la commenter ici.
Limite des sang-purs
Les sang-pur au nom inventé sont limités aux familles d'origine étrangère. Merci de vous rediriger vers les familles de la saga ou les familles de membres pour le reste.
équilibre des groupes
En créant votre personnage, merci de considérer jouer un élève de Poudlard, dont les nombres sont réduits. Si vous préférez jouer un adulte, considérez jouer un mangemort, dont nous manquons également.
Pseudo: Siléas I. Mcgonagall Particularité souhaitée: daemon Motivations: bon j’avoue, je voulais jouer un perso pas trop trop jeune, et en parallèle les patronus corporels me faisaient vachement de l’œil aussi xD les possibilités de jeu avec les patronus corporels sont excellente ** du coup quand j’ai vu qu’une particularité existait pour les adultes je me suis un peu dit que c’était la chance de ma vie (ouais, de ma vie, rien que ça, ma vie est entre vos mains, zéro pression) et le perso auquel je réfléchissais s’accorde bien avec cette particularité ** c’est un féru de sortilège, extrêmement curieux de nouveautés et quand il a vu cette anomalie sortir de nulle part, il n’a pas pu s’empêcher de se pencher dessus, de chercher à l’étudier ; après je fais cette demande avant de remplir certaines parties de ma fiche de présentation de manière à pouvoir ajuster le tir en fonction de votre décision concernant la particularité; dans mon idée, quel que soit votre décision il aura cherché à produire un patronus corporel, si vous acceptez la particularité, il aura réussi à devenir daemon, si vous me dites non en gros il aura essayé et échoué Je ne savais pas trop trop comment m’y prendre pour le rp, du coup j’ai préféré faire un rp découpé en mini-séquence, qui se déroule de l’apparition des patronus à la rentrée de février 1984 de manière à montrer le cheminement, les recherches, l’apprentissage, les conséquences etc Si je me suis trompée dans la chronologie ou quoi, j’en suis désolée n’hésitez pas à me le dire que je puisse rectifié le tir
Mini-RP: (à quel point il est censé être mini ce rp ? ) Janvier 1979 Le soleil d’hiver filtre à travers les fenêtres de leur appartement de Pré-au-Lard. Un bol de thé fumant face à lui, une gazette est ouverte à la troisième page. Le temps le presse un peu, jour de rentrée après les vacances de Noël, il serait de mauvais gout d’arriver en retard devant les deuxième années. Pourtant, il s’attarde à table, sa femme qui passe derrière lui jette un œil curieux à l’article de journal qu’il dévore consciencieusement. Il répond à la question muette « C’est sur les patronus, l’anomalie de sortilège ; des mesures sont prises pour que les étudiants puissent venir accompagnés à l’école » Elle lui demande si il est inquiet pour ces enfants, la réponse fuse limpide « Curieux surtout … c’est un phénomène extraordinaire ! » Elle le gratifie d’une œillade sévère, il parle avec empressement d’un phénomène que personne ne maitrise, qui pourrait tourner à la catastrophe, mais qui déjà le fascine.
Mai 1981 – décembre 1981 Deux ans qu’il les observe, deux ans qu’il épluche les parchemins les plus retors de la section interdite de la bibliothèque, deux ans qu’il se perd régulièrement en débat animé avec son collègue chargé de l’étude des patronus, il lit assidument les articles scientifiques qui paraissent, suit les études internationales. Et puis un matin du mai, alors que les élèves profitent du printemps dans le parc de Poudlard, il cède à la tentation. Il ferme les portes à clé, voile les fenêtres avec discrétion. Commence alors de longs mois de vaines tentatives. La brume argentée s’élève dans les airs, efficacement. Elle repousserait volontiers les détraqueurs s’ils se trouvaient là. Mais rien de bien animal, de bien vivant. Au fil des mois, le patronus prend forme animal sans être jamais bien tangible. Un colibri qui furète dans la pièce dans une brume argenté avant de s’estomper. Les mois passent, et il lui semble s’attacher à l’animal inconsistant. Il mettrait sa main au feu qu’une ou deux fois il a ressenti quelque chose de plus. Il fait erreur, ce n’était que son imagination, il ne comprendra le lien qu’il l’unit au patronus que plusieurs années plus tard.
décembre 1981 – mai 1982 Les bruits de couloirs lui parviennent entre deux portes de classe qui s’ouvrent. Il y a cet élève de première année qui se pleins de fatigue, celui qui s’inquiète pour son patronus et quelques semaines plus tard, ceux qu’il envoie à l’infirmerie pris par des nausées envahissantes. Dès les premiers signes d’épidémie, il arrête ses tentatives pour produire un patronus. Pourtant, il entend parler de ces adultes, ces quelques cas qui seraient devenus des daemons, il ignore si il s’agit bien de choses véridiques ou ce ne sont que des légendes urbaines. Il intègre les recherches Schakelbot à ses heures perdues, apportant ses maigres contributions à l’organisation, et lorsqu’enfin le remède est trouvé, il largue les amarres. Il s’éloigne des chercheurs, plus omnibulé que jamais par l’idée de produire un daemon.
janvier 1983 Il leur a caché à tous que son intérêt n’était plus strictement théorique. Ils n’y ont vu que du feu, pendant que lui se refugiait dans les expériences pour échapper à un mariage qui prends l’eau et à un monde qui s’emballe. Il l’a attendu avec impatience, pourtant maintenant il le dévisage presque avec anxiété. Le minuscule colibri lui fait face, plumes irisées, chant discret. Sa baguette est encore fumante, il a cru qu’elle lui resterait entre les mains, une de plus. Il attend la connexion avec appréhension, puis quand enfin les premiers échanges ont lieu, ses yeux s’agrandissent et il reste muet de surprise. Il a subitement l’impression de partager ses pensées avec quelqu’un d’autre. Il fait vite l’expérience désagréable de l’éloignement quand le colibri tente de s’envoler quatre mètres plus loin. Il revient vers son hôte à tire d’aile, se pose sur son épaule. Sileas dodeline de la tête, l’épaule ça ne sera pas possible, personne ne doit te voir. La poche peut-être ? Le colibri proteste, la poche et pourquoi pas le tiroir du bureau, non plus ?
Février 1983 – janvier 1984 Finalement, le stratagème ne sera secret que quelques heures, difficile de cacher à sa femme un oiseau qui vous suit partout. La scène de ménage explose, le mariage prends définitivement l’eau et tristement elle le dénonce aux autorités. C’est la descente aux enfers. Personne n’approuve cet adulte qui a cherché à s’alourdir d’un fardeau dont la fortune l’avait épargné. Il est accusé de magie noire, s’en défends à grands cris puis il refuse de se faire marquer parce qu’il trouve cela inégalitaire. Alors il doit s’enfuir, il fuit Poudlard et trouve refuge à Pré-au-Lard ou il fait connaissance de l’Ordre du Phoenix. Les mois filent, il prend peu part aux combats de l’Ordre mais se révèle un atout intéressant en matière de sortilège. Le daemon apprivoise son patronus, faute d’inspiration le colibri prend le nom très original de Colibri. C’est un oiseau au caractère assez sarcastique qui ne manque pas de dézinguer le manque de créativité de son sorcier quand il s’agit de nommer ses compagnons de route. Il leur faut plusieurs mois pour s’accorder correctement et puis étrangement ils finissent par s’entendre, par s’aimer.
Février 1984 C’est étrange d’être de retour dans cette salle de classe, de poser sa baguette sur ce pupitre. Il ne pensait pas les revoir un jour. Pourtant, les lieux lui semblent parfaitement identiques. L’oiseau pépie quelques centimètres au-dessus de la tête, il lève la main pour lui intimer de se calmer. C’est peine perdue, lui fait savoir le patronus. Sileas ouvre le tiroir du bureau Alors ce tiroir ? le colibri ricane et se pose sur la tête du sorcier je préfère ce perchoir. La porte s’ouvre, Sil sourit à la vue de certains visages qu’il reconnait, ils ont grandi d’un an mais il est ravi de les revoir.
you are wondering if maybe red riding hood loved the wolf in another world, or maybe the wolf loved her so much he would tear apart her world and you wonder if that is truly love or if it is another beast entirely; you wonder if love is supposed to taste the way rain does in the afterglow of a storm. and you are walking in a forest and wishing you could turn back time and live again and live better and love more than you ever did.
and she is gold, gold, gold and she is scorching the skin of my heart, yet still she pretends that she is safe for me to love, that her hands are gentle, that her fingerprints won’t be seared into the notches of my spine. the sun inside of her could set the kingdom ablaze and she still asks me to love her, to face the flame. find me in the ashes.
Pseudo: Thésée Rosier Particularité souhaitée: Légilimens Motivations: Je rêve d’incarner un légilimens depuis très longtemps ! Il me manquait simplement le personnage qui va avec, et je pense l’avoir crée avec Thésée. Plusieurs facettes sont intéressantes à développer chez lui. Tout d’abord chez les Rosiers, l’art de la legilimancie ne s’apprend pas à Poudlard ; il s'enseigne de père en fils. Thésée étant l’aîné de sa branche, et de loin le plus réfléchi et le plus studieux de sa fratrie, c’est tout naturellement que son père l’a choisi pour être son apprenti légilimens. La pratique a, quelque part, conforté Mr. Rosier sur les capacités et la force mentale de son premier fils. Faire tomber les barrières de la pensée d’autrui est de loin une des choses les plus difficiles qui soient. C’est aussi un des rares éléments à avoir rapproché le père et le fils. La légilimancie a, à force d’heures de concentration et de torture psychique, tissé une relation lugubre et formatrice entre Rosier père et son rejeton. Les efforts exceptionnels menés à bien par Thésée durant son adolescence et une grande partie de sa vie de jeune adulte, ont fait de lui un légilimens capable. Ceci dit, l’acharnement et la persévérance auront aussi laissé leurs séquelles. Si la légilimancie l’a rendu plus fort, et a développé chez lui une intelligence émotionnelle déjà accrue, elle a aussi également augmenté son état d’épuisement général. Les heures passées à s’isoler dans une salle avec son père et ses pensées auront fait de Thésée un jeune homme aussi discipliné que solitaire et meurtri.
Mini-RP: Le manteau de la nuit recouvre l'Angleterre, déchiré ça et là par quelques éclairs. La lueur macabre se profile à l'horizon, et complète silence accablant du manoir, brisé par le souffle haletant d’un homme. Son front est brûlant, perlé de sueur. Pourtant, Thésée s'efforce de rester discret. Peu ont conscience de ce dont il est capable. Il ne contrôle le flux de pensées qui gravite autour de lui que depuis quelques années. Empathique de nature, le psychomage porte en lui l'amour inconditionnel de la race humaine. Il est animé par l’envie d'aider l'homme avec un grand H, comme il le peut, et n'a pas encore abandonné son rêve. La légilimancie lui permet de vagabonder dans les méandres d'esprits torturés, dont il porte le poids sur ses épaules frêles. Les sorciers qui se réfèrent à la légilimancie comme une vulgaire lecture de pensées sont naïfs. L’esprit n’est pas un livre que l’on peut ouvrir et examiner à loisir. Les pensées ne sont pas ancrées à même le crâne, prêtes à être parcourues par une âme un peu trop curieuse. Les pensées sont en vérité un objet d’étude complexe ; un labyrinthe dédalien ombrageux et turbulent. Il est vrai, cependant, que ceux qui maîtrisent l’art subtile de la légilimancie peuvent, sous certaines conditions, sillonner l’esprit d'autrui, et l’interpréter. Si au départ, il voyait en l'enseignement un énième moyen de ployer le genou face à un père exigeant, il a également vu la possibilité d’aider certains sorciers à retrouver certains souvenirs capricieusement enfouis. Cependant sa propre particularité domptée, Thésée a été submergé par le mécanisme de l’esprit de certains. Il ne parvient pas toujours à extraire ou faire passer des pensées dans un réseau aussi ambigu que celui qui gît dans le crâne humain. Si beaucoup demeurent pour lui des objets de fascination sans précédent, il préfère ne pas s’aventurer dans toutes les têtes. L’aîné de sa branche avait, avant d’intégrer les mangemorts, une éthique. Celle de n’infiltrer les esprits des autres que par nécessité.
Il soupire et ravale un frisson. L’impact de son don sur son existence est sans appel. Lors de son acquisition de la Marque, Thésée a fait usage de son don pour servir le but le plus infâme. Il a, il y a seulement quelques mois, poussé sa première, et unique, victime au suicide. Lui-même ne pensait pas être capable de commettre pareil crime, et reste hanté par le terrible souvenir du sorcier qu’il a manipulé. Un esprit déjà fragile, qui a rendu la tâche plus aisée qu'elle ne devait l'être. Il a après ce jour peur de ses propres capacités, et du tournant que prend son existence en tant que légilimens et être humain. Tandis qu'il pensait apporter un certain réconfort à ses proches les plus torturés, il a conscience d’être à présent une menace pour la communauté magique dite impure, et les membres de l’Ordre. Il craint de devenir une pâle copie de son blasé de père, et haït silencieusement un art qu’il trouvait au départ fascinant. Il le revoit, Amos, fixant sa progéniture d’un regard attentif. Tâches carmins sur ses pupilles, puis l'obscurité qui s'installe. C’est lui qui aura détruit Thésée, aidé de ce don qui le définit, qui guide sa vie. Il n’ose pas défier ses aînés, et s’enlise cependant dans des eaux troubles, dont il n’est lui-même pas sûr de se défaire, à moins d'assister à la chute de Vous-savez-qui et de ses partisans. Indescriptible cruauté qui ne tue pas, pas en ce jour. Pas comme ça. Du reste, il n’a que l'hypothétique perspective d'un futur dépourvu de mangemorts pour se rassurer. Pour espérer servir une cause plus noble en utilisant un talent acquis à la sueur de son front. Il sait que son combat contre la folie qui le guette ne fait que commencer.
i saw the best minds of my generation destroyed by madness, starving hysterical naked, dragging themselves through the streets at dawn, burning for the ancient heavenly connection to the starry dynamo in the machinery of the night.
flowers blooming on her tongue but roots in her throat. she was born praying to gods and bowing her head to kings. you must protect herthey whispered. in the tower she went and stayed, unjust imprisonment. in her stone prison, she blooms slow, anger sharpening bones and sparking blood. they forget that towers do not belong to princesses only, she whispers blasphemy, traces her finger over the sigils and runes carved into the secret stones and she murmurs until kingdom comes, until kingdom comes
merci mille fois à toi, nam. juste pour que tu le saches, je pense que romy était aussi sur le coup.
i saw the best minds of my generation destroyed by madness, starving hysterical naked, dragging themselves through the streets at dawn, burning for the ancient heavenly connection to the starry dynamo in the machinery of the night.
@Thésée Rosier nam est le nom de famille de mon perso pour le coup Ta demande est acceptée mais n'oublie pas que le don de légilimencie se pratique par contact visuel et n'en abuse pas non plus pour rentrer dans toutes les têtes des personnages, mais sinon tout est bon
she’s choking on words she doesn’t know
flowers blooming on her tongue but roots in her throat. she was born praying to gods and bowing her head to kings. you must protect herthey whispered. in the tower she went and stayed, unjust imprisonment. in her stone prison, she blooms slow, anger sharpening bones and sparking blood. they forget that towers do not belong to princesses only, she whispers blasphemy, traces her finger over the sigils and runes carved into the secret stones and she murmurs until kingdom comes, until kingdom comes
merci pour ta réponse rapide @Nam So Hyun. et désolée, je ne suis pas du tout familière avec les noms coréens. tu appelles ton perso so ou hyun, du coup ? et aucun problème, c'est noté pour les deux éléments. merci encore !
i saw the best minds of my generation destroyed by madness, starving hysterical naked, dragging themselves through the streets at dawn, burning for the ancient heavenly connection to the starry dynamo in the machinery of the night.
Pseudo: A. Otto Graymalkin Particularité souhaitée: Vélane Motivations: La vie d'Otto telle que je l'ai imaginée est complètement liée à son don. Né dans une famille de sorciers sang-purs, il a grandit en parfait petit héritier d'une idéologie fermée. Son père a toujours été dur avec lui, il devait être à la hauteur des attentes placées en lui, et sa mère très distante. Une distance qu'il ne comprendra que des années plus tard, lorsque son don est révélé, que la nature du sang de sa mère est dévoilé, et qu'il est finalement déshérité, répudié, exilé. Un Nott ne peux pas avoir du sang de vélane, et un garçon peut encore moins posséder le don de vélane. Je n'imagine pas ce personnage sans cette particularité, parce qu'il lui sert à la fois dans ses activités professionnelles, que c'est un élément qui vient complètement biaiser son rapport à l'autre, mais aussi parce que c'est l'arme qu'il a choisi pour se venger de ceux qui lui ont tout retiré. Il veut faire payer aux siens de lui faire payer quelque chose dont il n'a jamais été responsable. Mini-RP:
Il réajuste le col amidonné de sa chemise de popeline du bout des doigts et tente de lisser le faux plis marqué sur le tissus blanc. Un tic agacé, nerveux, fait tressauter son sourcils tandis qu'il mord du bout des dents sa lèvre inférieure. Il prend finalement sa baguette et lance un sort qui fait disparaître la marque à peine visible. Il sait comme il doit être irréprochable. C'est un peu son image de marque, sa carte de visite. Un écrin de perfection. Il se regarde dans la glace et souffle un dernier coup avec de se diriger vers la porte contre laquelle il a entendu toquer. Son rendez vous doit être arrivé, depuis plusieurs minutes déjà, au moins une quinzaine. Savoir entretenir le désir, voilà le secret du succès. Il ouvre le battant de bois d'un coup et s'avance dans le petit salon aux tentures de velours vert. C'est un petit appartement dans les quartiers chics de Londres que la mafia à mis à sa disposition. Un endroit un peu à part où recevoir les sorciers les plus respectables de la société magique est plus approprié que les sordides lieux de débauche où certains de ses collègues aiment traîner.
Il étale son plus beau sourire sur son visage, et s'avance. Déjà il laisse les effluves de son parfum le précéder, des notes d'osmanthus et de magnolia pour soutenir les phéromones qu'il s'amuse à répandre autour de lui. Il sait que sa peau doit déjà paraître plus radieuse, plus lisse, plus lumineuse. Et à mesure que le pouvoir s'écoule dans chaque millimètre de son être, vibrant, chaleureux, solaire même, il devient plus beau. Il a tout juste le temps de s'installer dans le fauteuil en face de l'homme beaucoup plus âgé, qu'il voit qu'il l'a déjà envoûté. Certains regard ne trompent pas. Et celui qu'il croise à cette instant ne peut cacher les désirs qu'il provoque. Certains esprits sont plus sensibles à ses charmes, cette bataille là était presque trop facile à gagner. D'une voix douce, mélodieuse, l'homme commence à parler au poisson qu'il a hypnotisé. Il ne le quitte pas une seconde du regard,
Monsieur Szabados, c'est un honneur que l'ancien ministre de la Magie Hongroise ait accepté de répondre à mon invitation. C’est un privilège dont je ne suis que trop conscient.
Il se penche en avant et passe sa langue sur ses lèvres. Il voit la glotte de son interlocuteur, presque mûr, monter et descendre, dans un sa gorge, incapable de contrôler ses déglutitions trop nombreuses. Il se lève, et tourne le dos au vieil homme, sent son regard plein d'envie descendre le long de son corps et le déshabiller. Il sert deux verres de cognac et lui tend le breuvage, prenant bien garde d'effleurer ses doigts en lui donnant le coupe de cristal. Il sent le frisson qui le parcours et peut presque voire les poils se dresser sur sa nuque.
Il est à point, les négociations peuvent commencer.
Vous n'êtes pas sans savoir que le Rabbity Ring, que je représente, et dont vous avez sans doute été amené à rencontrer les membres au cours de vos mandats, est actuellement dans une situation litigieuse avec l'actuel ministère hongrois. De grandes quantité de nos marchandises ont été bloquées par les autorités et elles semblent peu enclines à nous permettre de les récupérer. Nous avons toujours été en bon termes avec vous et nous avons pensé que peut-être vous pourriez jouer de votre influence pour nous aider à démêler cet épineux problème. Je vous le demande comme un service personnel Monsieur Szabados.
Il pose sa main sur celle du sorcier, sent son pouls s'accélérer et donne le coup de grâce.
Nous sommes prêts à trouver les arguments les plus à même de vous convaincre, Monsieur Szabados, je m'y engage personnellement.
instead of a quaking candle flame. like i burn with intensity and even your hurricane arms couldn’t blow me out. you look at me like i am the ocean. everywhere, abundant, life giving but dangerous to drink. you look at me like we are both queens with our own pawns. instead of being the pieces people sacrifice we are the strongest on the board. i wished for rain for so long, dehydrated face upturned, open mouth to the sky, and you came in a flood on my tongue.
instead of a quaking candle flame. like i burn with intensity and even your hurricane arms couldn’t blow me out. you look at me like i am the ocean. everywhere, abundant, life giving but dangerous to drink. you look at me like we are both queens with our own pawns. instead of being the pieces people sacrifice we are the strongest on the board. i wished for rain for so long, dehydrated face upturned, open mouth to the sky, and you came in a flood on my tongue.
Hello Pseudo: Iseul A. Rhee Particularité souhaitée: Métamorphomage. Motivations: Pour moi, ce pouvoir est l’un des plus intéressants de la saga, Tonks était d’ailleurs mon second personnage favoris après Luna. Je trouve super intéressant, le fait de pouvoir exprimer ces sentiments autrement que par les simples expressions de son visage, mais de façon encore plus physique et visuelle. Ce pouvoir me fait penser à une sorte de synesthésie physique, avec toutes ces couleurs liées au changement d'humeur et d'émotions. Je trouve que cela rajoute de la profondeur aux ressentis, et puis, cette transcription de ces sentiments semble plus sincères, cela donne l’impression que le mensonge est proscrit, qu’il y a une sorte d'authenticité qui se dégage de celui qui le possède. C’est justement cet aspect authentique que je veux donner à Iseul, le fait qu’elle prenne pleinement mesure de ce qu'elle est, de ce que cela lui apporte, mais aussi des possibilités que lui offre son don.
Au-delà de cela, ce don me permettrait d'étoffer le lien spécial que je voudrais qu’elle ait avec sa mère, qui serait également une métamorphomage , renforcer son identification à sa figure maternelle en quelque sorte, malgré la distance physique qu’il y aura entre elles. Il y aura bien entendu une évolution dans son acceptation de son pouvoir. Je pense qu’au départ, elle le détestera, parce que dans le milieu où elle évolua, il lui faudra faire preuve de contrôle et de tempérance et que cette sincérité face à ses sentiments, puisqu’ils seront exposés à la vue de tous, la dérangera dans ces actions. Ainsi, elle ne pourra pas ‘mentir’, sans que cela ne soit visible, ce qui lui donnera un peu l’impression de ne pas s’intégrer au moule. Il y aura aussi une dimension qui me permettrait d’aborder sa relation avec son père, son envie d’être un garçon pour lui donner l’impression de compter comme les autres, cette envie de lui prouver qu’elle est aussi capable qu’un garçon en quelque sorte, ce qui la poussera à apprendre plus sur son pouvoir, mais aussi à le maîtriser et par conséquent l’accepter. La dernière étape, sera l’utilisation de ce dernier pour son travail et tous les problèmes que cela pourra lui apporter, la perte de soi, qui lui permettrait de mieux se retrouver encore. En bref, ce don serait un plus non-négligeable, en plus d’être complètement génial. Voilà. Merci!!
Mini-RP: J’ai poussé un long soupir, avant de me laisser retomber en arrière, un intense sentiment de satisfaction s’étendant dans mon corps entier, lorsque je sentis mon lit moelleux accueillir mes muscles endoloris. Mon corps. C’était assez étrange de le considérer ainsi, étant donné qu’il n’était pas à moi ou plutôt, que ce n’était pas véritablement moi. Je voyais au travers de ces yeux parce qu’ils étaient miens sans l’être, je sentais à travers lui ces sensations parce qu’elles, elles étaient véritablement miennes, mais tout le reste, n’était qu’un vague emprunt. J’ai levé la main pour observer cette peau dorée par les rayons du soleil, ces doigts calleux marqués par le labeur, les zébrures sur mon avant-bras qui ne faisaient que confirmer ce que je savais déjà. Sa vie, avait été rude, très rude. Mon autre main vint parcourir les cicatrices profondes et décolorées, qui semblaient raconter une histoire, leur histoire, par leur relief plus que définis. J’ai abaissé mes bras, avant que mon regard ne tombe sur le miroir au plafond, révélant à mon regard mon apparence actuelle. C’était celle d’un homme, un homme qui n’était qu’à la moitié de son existence, et qui pourtant en semblait cent de plus. Ces traits étaient marqués par des rides profondes et ces cernes quasi-permanente ne faisait que renforcer l’apparence creuse et maladive de son visage. La famine, le froid, le manque, tout cela s'exprimaient au travers de sa personne, toutes ces choses que je n'avais pas personnellement connu, mais qui pourtant, sur l'heure semblait faire écho en moi en quelque part, au plus profond de mon âme. C'était un être malade, dans une société qui était gangrénée par ces semblables. Mes pupilles vacillèrent alors que je me demandais, si nous, ceux qui étaient du bon côtés étaient vraiment innocents dans toute cette situation. Nous les bien-pensants.
- "Iseul, tu devrais reprendre ton apparence, c’est assez dérangeant de te voir avec le visage de cette ordure, tu sais…”
J’ai détourné les yeux pour les poser sur mon partenaire de crime ou plutôt dans notre cas, celui qui m’aidait à les résoudre, avocat de son état. Il était affalé dans l'un des fauteuils de mon appartement gracieusement offert pour mes services rendues au gouvernement, une cigarette au bout de ses lèvres. J’ai affiché une mine amusée, contractant mon visage mutin, avant de retrouver en quelques secondes mon apparence originelle, tandis que je m'avançais vers lui. Sans un mot, je me suis saisi de la cigarette qu'il m'offrait, avant de l'allumer en me penchant vers lui, collant l'extrémité de ma sucette à cancer avec la sienne. Notre regard s'ancra quelques secondes, qui me parurent une éternité, avant que je ne rompe le contact en me redressant. J’ai senti le poids de mes cheveux cascader le long de mon dos pour parvenir jusqu’à mes hanches, mon regard sur la pièce s’abaisser de quelques centimètres, alors que mon corps avait retrouvé sa masse habituelle. Changer d’apparence était une seconde nature, mais avant tout un don que j’avais appris à parfaire avec les années et beaucoup d'entraînements. Au début, cela avait eut quelque chose de perturbant, que cela au niveau du changement de poids en fonction de la personne dont j'empruntais l’apparence, des particularités physique lorsqu’il s’agissait de changer de sexe, mais aussi sur l’aspect psychologique de la chose. Il n’y avait que l’apparence d’une personne qui comptait pour l’incarner, il y avait une attitude, des gestes à connaître et à mimer. C’était un jeu pour moi, un jeu dangereux, car il était aisé de s’y perdre, de ne plus savoir qui l’on était vraiment, lorsqu'on le faisait trop souvent, mais je ne regrettais pas, je savais pourquoi et pour qui je faisais cela, c’était mon travail, ma fierté, en temps qu’auror.
- “Merci, pour ton investissement, grâce à ton, on a pu obtenir plus d’informations, il ne s’agit plus que de l’affaire de quelques jours avant que ces derniers ne se retrouvent derrière les barreaux, tu peux souffler.”
J’ai affiché une mine satisfaite et immédiatement, mes cheveux se colorèrent de la couleur d’un ciel nocturne, oscillant entre le bleu nuit et le violacé lumineux, alors que mes yeux arboraient une couleur tirant entre le gris et l’argent. J’ai vu à l’expression surprise et intriguée, de mon ami que mes émotions devaient encore une fois avoir pris le contrôle sur ma personne et que, comme à chaque fois, ils étaient plus qu’apparent. Je détestais cela, perdre aussi facilement le contrôle de mes pouvoirs, ou plutôt, le regard des autres lorsque cela arrivait, c’était surtout cela que je détestais. Lorsque j’étais plus jeune, c’était beaucoup plus fréquent, beaucoup plus fort, parce que, non maîtrisé. Je ne comptais plus les fois où mes cheveux devenaient multicolores lorsque j’étais trop heureuse, lorsque j’arborais des attributs animaliers pour un sentiment plus intense qu’un autre, pour une phrase ou une action qui m’avait contrariées. Mon pouvoir avait toujours été pour mes proches le garant de mes sentiments et mentir était une chose impossible pour moi. Maîtriser ce don de naissance ne fut pas aisé, bien entendu, il y avait eut ma mère, métamorphomage de son état, qui m’avait donné des conseils, mais son pouvoir, beaucoup plus léger que le mien, rendait bien vite ces conseils inférieurs à face à la grandeur de mon problème. Trouver un professeur était une mission impossible étant donné la rareté des nôtres, alors, j’avais dû apprendre seule, à force de contrition, de méditation pour maîtriser mes sentiments et par conséquent l’expression pure et simple de la moindre sensation. Cela n’avait pas été facile, mais je n’étais pas personne à reculer devant la difficulté, ni même à aimer la simplicité. Pourtant, le corps finissait toujours par triompher et lorsque j’étais trop fatiguée, lorsque je rentrais de missions aussi longues et épuisantes que celle-ci, je n’avais plus assez d’énergie pour retenir le flux de mes émotions. J’ai soupiré, avant que mes cheveux ne prennent une couleur rosé tirant vers le blanc, la gêne se faisant visible sur mes traits.
- “ Tu peux t’en aller, je… J’ai besoin de dormir maintenant, tu veux bien ?”
Je me suis tendue à son rire, alors qu’il s’avança vers moi, posant sa main sur le sommet de mon crâne, avant de venir déposer un baiser sur mon front. Immédiatement, le rose s’intensifia tournant au saumon puis au fushia. Je ne voyais que trop bien que la situation l’amusait, parce qu’il s’avait quelque part, qu’il était l’une des rares personnes à connaître mon état, mais aussi l’une des seuls à éveiller cela chez moi, avec autant d'intensité.
- “Repose-toi bien, Nori.”
Je l’ai repoussé sans douceur hors de mon appartement, maudissant au passage ce surnom que je détestais, avant de me coller contre la porte en poussant un soupir d’agacement, lorsque je l’eus refermée, soupir visiblement nullement crédible, au vu du regard entendu que me lança mon patronus, avant que je ne me décide à me traîner jusqu’à mon lit. Là, je vis la couleur de mes cheveux, d’un prune profonds, avant des reflets dorés, mon regard qui arborait un bleu océan des plus lumineux et j’ai pesté. Il ne pouvait pas savoir la profondeur de mes sentiments à son égard, cela devenait ridicule. Je me suis roulé sur le côté, observant la couleur de mes cheveux redevenir habituelle, avec un sourire. Je ne ressentais même pas ces changements colorés, ils étaient simplement là, ils faisaient partis de moi, c’était bien moins intense que changer totalement physiquement, mais quelque part rassurant, mon pouvoir, aussi étrange que ce soit, me rassurait sur ce que j’étais, sur mon identité, mais aussi sur ce lien que j’avais avec ma mère. J’ai fini par sombrer dans l'inconscience, épuisée.
Pseudo: Adonis A. McLeod Particularité souhaitée: Oblamens Motivations: La première forme de Patronus d'Abel est une baleine à bosse. Ça fait 8 14 mètres de long et dans la version précédente où je le jouait, il tentait de la cacher en la mettant sous forme éthérée au dessus de Poudlard, et dormait la nuit blotti contre sa forme de renard. C'était mignon et douloureux. Parce que j'aime faire souffrir Adonis.
Précédente demande:
De 14 mètres de long. D'accord, elle peut se changer en renard. Pratique portatif et peut même dormir avec son proprio pour soulager la douleur. Mais Adonis à relativement honte de la forme matérielle de son patronus qui est pour lui la preuve de sa jeunesse. Peut-être immature.
J'ai précisé dans ma fiche que ça n'à pas été automatique de pouvoir s'éloigner autant de son Patronus pour Adonis. Il est même parti en convalescence. Mais Adonis peut passer une journée entière sans que son Patronus ne vienne le voir sous sa forme terrestre, et la baleine est toujours sous forme éthérée au dessus de là où il se trouve.
Cependant, j'ai bien admis qu'au delà des douze heures environs, le mal-aise et la douleur physique devenaient insupportable, ce qui l'empêche de faire de très longues journées sans... Et surtout qui l'obligé à rester complètement coller à la forme peluches pour dormir en paix la nuit.
Adonis est resté distant avec son Patronus volontairement et ce n'est en rien un talent. C'est juste une autre preuve de sa détermination à être pris au sérieux.
Adonis est construit comme un personnage ayant eu très tôt honte d'être un enfant. A ses yeux la présence d'un Patronus est une preuve extrêmement gênante de sa jeunesse, sans compter que, merci, une baleine à bosse ou un renard qui piaille dans tout les sens, dans les deux cas, il n'en a jamais été très fier.
En étant sorti de Poudlard, Adonis a gardé cette habitude de la garder aussi loin que possible de lui, malgré que ça le fasse souffrir au quotidien, il n'écoute tout simplement plus son corps. C'est un point évoqué dans pas mal de RP d'avant et après sa sortie de Poudlard, il me semble important de le garder même aujourd'hui.
A l'heure actuelle et comme toujours, il y a une dichotomie réelle entre ce qu'Ad veut être et ce qu'il ressent vraiment. Lorsqu'il veut faire croire qu'il est calme, son renard exprime toutes ses pensées simples d'enfant, toute sa révolte et toutes ses craintes. C'est d'ailleurs ce qui le force à discuter normalement avec ses proches, sans les éloigner complètement. Sans la capacité de Ella a rester parler à Delliah pendant que Ad est ailleurs, ils seraient incapable de se parler honnêtement, ni de se connecter réellement. C'est son encrage, non voulu, sur le réel et ses émotions.
Sa forme de Baleine exprime son côté extrêmement maternel, et il ne l'apprécie toujours pas. Il lui arrive d'aller en bord de mer et de la laisser prendre une forme réelle à ce moment là, ce qui sera le seul moment, probablement, où ils seront en phase tous les deux. Bon, après, pour cause de traumatisme de l'enfance, Ad n 'ira jamais à la plage ou en bateau par plaisir... Et c'est justement le symbole qui l’écœure au plus haut point. Si Elle avait existé à l'époque où ils étaient enfant, Delliah ne serait peut-être pas malade à l'heure actuelle.
Dans tous les cas, cette très forte dissociation est un conflit à résoudre petit à petit, et bien que j'adorerai lancer Elle dans des missions d’espionnages, elle est beaucoup trop hors de contrôle pour servir quoique ce soit de ce genre. Ya qu'à lire dans ma fiche, Ad est prêt à se faire du mal pour la faire taire lorsqu'elle joue à être sa conscience émotionnelle.
Ils se battent, ne s'entendent pas bien, mais sans elle, il cesse d'être réellement humain, et il ne veut pas l'admettre. La distance forcée (et la souffrance que ça engendre) sont pour moi une part essentielle du personnage.
Mini-RP:
SHE NOTE, V1:
Janvier 1979. Les infirmiers me disent que je vais bientôt pouvoir sortir. Et me répètent que ça irait largement plus vite si je donnais l'ordre à mon Patronus de rentrer à l'intérieur, sous une forme plus acceptable. Pratique.
Bien sur. Je vous fais ça tout de suite Madame. Avec un milkshake en cadeau.
Une baleine. Si j'avais pu choisir, vous croyiez vraiment que j'aurais choisi une baleine ? Et surtout que j'ai fais exprès de ne mettre qu'un mois avant de me rendre compte que j'avais également un cadeau de Noël de ces incompétents du ministère ?
Embrassant. Humiliant. Décevant. Gênant. Je commence à croire que c'est pour ça que je n'ai jamais pu produire un Patronus acceptable avant ça. La situation est d'un ridicule.
Juillet 1979.
Elle ne parle pas. Dell et Ben m'ont pourtant assuré qu'ils entendaient les leurs parler aussi bien que nous. Elle ne formule jamais de phrase. M'obéit rarement, mais fais généralement ce que je préfère qu'elle fasse : s'éloigner, se faire discrète. Une partie de moi, un animal débile ? Je vois pourtant en Elle, quand elle me rejoint la nuit, l'intelligence de Rookie. Et quelque chose de plus, encore.
Elle ne prononce pas de mot. C'est juste comme des vagues. Des vagues insupportables de ce que je préférerai ne ressentir qu'en privé. Mes émotions et mes sentiments décuplés renversé dans la nuque. Elle s'éloigne pour rester hors de porter du regard, mais je sens dans mes muscles quand elle tire, sur cette espèce de corde que j'ai eu tant de fois envie d'arracher. Mais je crois que c'est un cordon ambilical, et que c'est moi l'enfant.
Février 1980.
J'inspiré à fond. Le visage enfoui dans son pelage miraculeusement immaculé. Mes muscles se détendent tous. Les poignards dans mon ventre se sont évaporés. La fatigue me rattrape. Je ne pensais pas avoir si mal avant qu'elle ne revienne.
Est-Ce que je m'accoutume à la douleur ? A sa distance ? Je ne crois pas... Elle ne vient que très rarement dans la journée. A peine pour me passer devant quand j'ai des vertiges.
Le train à déraillé. J'ai eu peur. Nous avons eu peur. Je n'ai pas pu dormir malgré qu'Elle ce soit blottie contre moi. Je suis assis à côté de la fenêtre. Elle chante, en passant devant ma porte, tournant comme un poisson rouge dans un bocal alors qu'elle a le ciel pour demeure. Je vais m'endormir.
81 :
Je ne sais plus si j'ai mal. J'ai moins mal. Même au coeur. Comme si la mort de //-/-/-/--// n'avait aucune importance. Je crois que c'est elle qui m'en persuade. Pour ne pas que je sois trop triste. Je ne sais pas distinguer, entre ce qu'elle m'envoie et ce que je ressens réellement par moi-même. Elle apaise juste ma souffrance, autant qu'elle le peut. Et sa voix vaut mieux qu'une étreinte animale. Je vais peut-être pouvoir dormir.
Septembre 81. J'ai réussi à parler sérieusement avec mon oncle de... enfin. C'est importance. J'ai réussi parce que je n'avais pas de Patronus. Parce que je n'avais rien dans les pattes, pas même un chien étrange et fouineur. Elle m'a donné énormément sans que jamais je ne la remercie. Je pense que je vais l'emmener faire un tour en mer. Je resterai dans le ciel. Pour que l'horizon fasse moins peur.
Elle n'a toujours pas de nom. Je n'ai plus mal quand elle se tiens au dessus de ma tête. Trop haut ou trop ailleurs, je n'ai que de vilaines courbatures. Je suis toujours aussi fascinée qu'elle ce soit effacée pour moi. Elle ne semble avoir d'intérêt et ligne d'action de faire de moi un homme heureux.
Elle connaît mes combats. Elle n'interfère que lorsque je surestime mes forces. Et je ne l'appelle qu'en cas d'urgence. C'est peut-être pour ça que notre lien n'est pas...
Je ne sais pas. Je me sens plus libre que ceux qui ne peuvent faire trois pas sans eux sans se plier en deux.
Ces jours à tirer sur mes réserves ont payé, en un sens. Je peux marcher sans Elle. Et croyez-moi c'est pour moi un exploit.
Fins des entrées concernant ELLE (SHE).
Une page supplémentaire s'est glissée dans les notes. Sur le feuillet, des lettres manuscrites. Taches d'encre... et de sang ?
Février 84. Cela fait plusieurs mois qu'Elle a appris à se servir de mot. Sous sa forme de renard, uniquement, il lui arrive d'être étrangement paniquée, vindicative. Elle semble être une enfant hystérique de temps à autre. Elle attends généralement qu'on soit seuls, mais elle vient me perturber de plus en plus souvent dans mon travail.
Elle interprète ma fatigue perpétuelle comme du surmenage, et tente de me freiner. Mais ça ne correspond plus à mon style de vie. Elle semble... Défectueuse.
L'autre jour, Delliah est venue dîner à la maison, et elle est rester discuter avec elle pendant que je suis parti envoyer un Hibou à Caïn. Je n'ai compris que sa partie de la conversation, et elle ne m'a retransmis qu'une partie de ce que Delliah a dit.Elle s'est moquée de nous, je pense. Cela commence à devenir handicapant au quotidien.
Elle est devenue extrêmement virulente après... Après mon mariage, en vérité.
Je ne sais pas ce qui lui prend. J'ai pensé plusieurs fois à m'en débarrasser, et ai même fini par lui lancer du mobilier dessus dans mes pires moments. Me blessant par la même occasion, puisque ça m'a fait perdre conscience. Elle me provoque. Dérange ma façon de penser en me rappelant à des idées infantiles. Je n'ai pas le temps de me reposer.
Il lui arrive de plus en plus souvent de chercher le contact avec d'autres personnes. De manière presque obscène. Depuis que nous savons que Delliah peut l'entendre, elle est devenue la principale cible de ses sauts d'humeurs et d'affection, aussi bien que de ses colères.
L'autre soir, juste parce qu'elle a évoqué la nuit où je l'ai laissé se noyer d'un ton accusateur, Elle a menacé de lui arracher la gorge. Et je sais qu'elle était sérieuse.
Ces insultes... Je sais qu'une part de moi les a pensé. Mais j'aurais voulu que personne n'entendent jamais ça. Surtout pas Delliah.
je n'ai plus de contrôle sur elle. Je devrais prendre le traitement, pour couper le lien. Mais je n'y arrive pas. J'ai déjà la sensation d'être esseulé, si en plus...
Une ligne d'encre continue. Une phrase non terminée. La note est froissée, sur le bas, et imbibée d'encre. Il ne semble pas y avoir de suite.
you are wondering if maybe red riding hood loved the wolf in another world, or maybe the wolf loved her so much he would tear apart her world and you wonder if that is truly love or if it is another beast entirely; you wonder if love is supposed to taste the way rain does in the afterglow of a storm. and you are walking in a forest and wishing you could turn back time and live again and live better and love more than you ever did.
Pseudo: Phèdre Shacklebolt Particularité souhaitée: Devin Motivations: Ma motivation me vient de Thésée (coupable!!), il faut dire que monsieur/madame ma rousse avait l’intention de faire de Phèdre (baptisée autrement à ce moment-là) un scénario, mais je l’ai attrapé en vol comme toujours et me voilà avec sa voyante illuminée ! J’ai de temps à autre eu l’occasion de jouer des personnages sur les forums HP qui avaient des dons, même si statistiquement ce n’est pas ce que j’ai le plus joué (comme les personnages féminins d’ailleurs XD) Bref ! J’aime le don de voyance car il est très borderline, les gens qui ont ce genre de capacités ont forcément des fissures ou en développent et moi les fissures c’est ma spécialité, je ne sais pas jouer aussi bien des personnages saints d’esprit… du coup faut que je pense à consulter ! (Ça tombe bien Thésée est spécialiste). Pour ce qui est de Phèdre, tout en elle a subi son don ; son caractère et sa vie ont été impactés par son don, qu’elle a depuis l’enfance. Si elle était une enfant relativement douce, mais passionnée, elle a dû faire avec son don, qui ne s’est pas arrangé en grandissant, sans doute trop sensible au fond, elle s’y perd et ce qu’elle voit la perturbe énormément. Aujourd’hui elle s’éloigne de tout, elle pense que se couper du monde l’empêchera à terme d’en être influencé et de voir ses visions diminuer. Elle a parfois du mal à reconnaître ce qui est, de ce qui sera ou de ce qui fut. Les visions s’embrouillent en elle et elle a parfois l’impression qu’elles restent imprégnées dans son esprit, elle sent des choses qui ne peuvent émaner de ce qui l’entoure au présent, elle entend des relents de murmures quand elle est seule. Est-ce dû à son don ou est-ce que son esprit trop torturé par son don se flétri et se rapproche de la folie à grand pas ? Elle ne le sait pas, ça l’effraie. Elle est le silence, elle ne parle pas de ce qui la torture et c’est sans doute pire encore. Elle essaie de calmer ses maux en écrivant sur ce qui l’entoure ce qu’elle peut voir ou entendre, pour faire le tri dans sa tête et dans ses visions, un bout de papier, une serviette, un bout de meuble, un mur parfois, elle cherche à trouver du sens dans ce qui la submerge, elle crée une carte dans sa perte. Mini-RP: 1,2,3… non ça ne marche pas. Elle sait déjà tout ça, rien ne marche dans ces moments-là. Elle enfonce ses ongles dans sa chaire, comme si cela pouvait retenir son esprit ici. Ridicule entêtée qui n’a pas renoncé à la lutte. Ça ne passera pas, quand bien même elle se le répète comme un mantra. Elle la sent venir la vicieuse vision qui fourre ses doigts dans son crâne et l’oblige à voir. Brutale. La maudite sert les dents, elle refuse de céder aux hurlements que son cœur étouffera pour elle. Elle ne sera capable de l’ignorer, elle sera emportée, envolée. Aux prémices, l’enfant cherchait à apprendre, à comprendre, elle faisait de ce don ce qu’il se doit. Elle pensait contrôler ainsi, elle pensait un jour pouvoir « faire avec », mais ce don est un glouton et il n’a jamais eu assez de ce qu’elle pouvait lui donner. Il continue encore et encore de la dévorer, jusqu’à ne faire d’elle que le trognon d’un esprit émietté. Une âme à moitié consumée, à moitié consommée. Le gargantua qui voile tout est apparu en premier dans son lit. Dans les bras de Morphée elle était encore l’innocence, elle était encore confortée par l’idée que ses draps la protégeaient de bien plus que du froid. Alors le monstre vorace l’a attrapé par les cheveux et lui a balancé en pleine poire ce qui serait la première de ses visions. Il n’a même pas fait semblant d’être un rêve, le sauvage. Sans faire de manière, il lui a fait comprendre sans détour ; il lui a balancé son crochet du droit en lui faisant sentir tout du vrai de ce qu’elle voyait. C’était sa vérité, elle devrait la subir. Captive du moment, on l’emporte là où le temps ne porte pas d’autre nom que celui de seigneur et maître. C’est le début de ce qui n’aura pas de fin. Dans le froid et la pénombre de l’aube naissante qui dévoile à peine le monde, il est là, lui, enfant caprice qui au petit matin est sorti explorer des terres voisines. Il est l’inconscience de l’enfance, la déraison qui ne fait pas attention. Ses pas l’emmènent plus loin, il ne prête pas garde à ce qui l’entoure, tout à son excursion. Il est le voyageur. Elle veut lui dire, elle veut l’avertir, mais elle n’est rien ici, elle n’a le droit à rien. Pas de langue, pas de voix, pas même une main à lui tendre, elle n’est que le vent qui souffle. Elle ne veut pas voir ce qu’elle sait qui suivra. Elle ne veut pas être le témoin de l’horrible, mais son démon ne lui laisse pas le choix. Ils sont là. Les grands, les majestueux assassins, s’approchant sans se faire annoncer comme une vague ailée. Les équidés célestes ne voient pas l’enfant qui n’est qu’un bout de rien au coin de leurs yeux et sous leurs sabots terribles il finit écrasé, mutilé. Un oisillon désarticulé, éparpillé dans la terre. Les immaculés imprègnent leurs sabots sans se retourner. Les divins sont souillés et l’enfant se fait macchabée.
† Feel you crawling up my back, you've got no love to steal, You know I've got my eyes on you, You're petrified, gonna stick like glue, Love Me Like A Reptile, shock you like an electric eel
Dernière édition par Phèdre Shacklebolt le Lun 26 Mar - 17:16, édité 1 fois